Nous effectuons un premier arrêt sur le Causse de Sauveterre avec de belles vues sur ce dernier.

        .... puis un second arrêt quelques kilomètres avant Champerboux et, dans un vent quelque peu frisquet, nous observons le paysage lointain, le village ...

          .... et cette petite cabane de pierres située en bordure de route. Entre-t-elle dans la dénomination des caselles ? A quoi sert-elle au juste ( sel, sable pour la route en hiver, autre) ?

          Nous photographions quelques spécimens de la végétation particulière de causse.

          Nous nous arrêtons à la sortie de Champerboux pour regarder de jolies maisons.

           Un court arrêt plus loin pour une nouvelle petite cabane en pierres et des murets de pierres sèches.

          Nous voici à l'entrée du joli bourg de Chanac avant de ....

           .... rejoindre Balsièges pour nous diriger vers Mende.

           A Mende, nous allons à l'office de tourisme où un dépliant nous est remis et nous permet de visiter simplement le centre historique dela ville.

          Notre circuit commence par la fontaine du Griffon (griffon : mot occitan qui désigne le jaillissement d'une source) avant de nous retrouver rue de l'Arjal où nous remarquons une maison à pans de bois en encorbellement.

          Par cette rue, s'écoulent les eaux de la fontaine du Griffon située plus haut lors du nettoiement des rues.

           Nous voici , devant la cathédrale.

          A l'intérieur de la cathédrale, nous remarquons entre autres :

- Le battant de 470 kg de la non Pareille (cloche de 25 tonnes détruite pendant les guerres de religion)
- La vierge noire
- Les 8 tapisseries d'Aubusson  retraçant la vie de la Vierge

- la cathèdre

           Au n° 7 rue d'Aigues-Passes, c'est dans cette maison que le célèbre contrebandier Mandrin aurait séjourné en 1754.

          Sur la façade ornée de faux balustres à la fenêtre, nous pouvons lire une inscription en latin et voir, dans une niche, une piéta du XVIème siècle en pierre autrefois polychrome.

          Nous passons la place René Estoup avant d'arriver dans ....

         .... l'ancien quartier juif et la synagogue.

           ....et rencontrons un mur peint en trompe-l'oeil en 1992 qui représente le jumelage entre Mende et Volterra, ville de Toscane.

          Aux XVIIème et XVIIIème siècle, en pleine prospérité industrielle et commerciale, des familles aisées font construire de belles demeures bourgeoises.

          Au n° 10 rue Basse, c'est une porte d'époque Louis XIII de l'une d'elles que nous observons.

          Le lavoir de la Calquière (photos ci-dessous)  était utilisé par les tanneurs qui nettoyaient leurs peaux avec de la chaux d'où son nom (chaux - calcaire - calquière).

          Nous voici maintenant sur la Place au blé. C'est sur cette place que se faisait la vente des grains. La halle actuelle date de 1922 et remplace celle construite en 1745 devenue trop petite.

          Nous apercevons derrière la halle, une maison avec un pigeonnier central typique de la vallée du Lot.

          Nous prenons l'étroite rue de la Jarretière.

          Peu après nous sommes place de la république d'où nous voyons, par-dessus les toits, la cathédrale ...

           Nous remarquons la Tour des pénitents (non photographiée), vestige des anciens remparts du XIIème siècle avant d'aller déjeuner dans un restaurant très vivant où viennent manger de nombreuses personnes travaillant dans le centre de la ville, à proximité de la préfecture entre autres.

           En début d'après-midi, nous quittons Mende pour Marjevols en repassant par Balsièges une fois encore.

           Nous passons devant l'église Notre-Dame de la Carce (de la prison), construite au XVIIème siècle.

          D'une place proche de la cathédrale, nous dominons la ville et une vue sur les toits de la ville.

          Peu après, nous remarquons de jolies maisons et notamment leurs greniers où se trouvent souvent une poulie servant  à monter le foin.

          La ville a conservé ses portes anciennes : voici celle du Soubeyran avec ses deux tours.

         Nous arrivons sur la Place Henri Cordesse, remarquable par la variété des fenêtres et balcons.

          Dans une rue toute proche, nous nous amusons à lire une façade comme nous le suggère un panneau (une fenêtre de grenier avec sa poulie en bois, une fenêtre d'époque classique, etc....)

          Nous flânons dans des rues qui nous emmènent à la porte du Théron et ses deux grosses tours rondes reliées par une courtine, surmontée de mâchicoulis et couverte d'un toit de lauzes.

          Nous voici maintenant dans l'ancienne rue des Bastiers, c'est à dire des fabricants de bâts pour les ânes, les mulets et les chevaux. L' hôtel de Prades est la plus belle maison de cette rue. Sa façade Renaissance date en fait du XVIIème siècle.

          La Porte fortifiée de Chanelles, ses deux tours, une fois encore reliées par une courtine, est la troisième que nous rencontrons et ....

          .... voici une porte d'échoppe dans son état d'origine. Elle est divisée en deux parties : un comptoir et un passage. Grâce au comptoir cette porte permet un contact direct entre la rue et la boutique.

          Nous reprenons la route pour aller à Le Malzieu-Ville en passant par Aumont-Aubrac et Saint-Chély-d'Apcher (en refusant de prendre l' A 75).

           Situé au nord de la Lozère, dans la partie sud du massif central, à 860 mètres d'altitude, Le Malzieu-Ville est un village fortifié dont l'édification des remparts date du Moyen-age.

          Un bâtiment intéressant est l'ancienne école de la Présentation qui est, aujourd'hui, reconverti en  Poste-Perception. Au sol,les galets de la Truyère sont disposés en forme d'une rosace, dédiée à la vierge Marie. au fond, s'élève une tour avec escalier à vis en granit.

          En entrant dans le village, nous nous arrêtons devant l'ancienne église des Pénitents avec son clocher. 

           La rue Pierre de Mercœur s'ouvre sur la Porte Haute qui présente la particularité d'intégrer un petit oratoire au-dessus du portail.

            L' Aune (longueur 1,188 mètre ) servait d'étalon pour les nombreux marchands drapiers que l'on trouvait autrefois dans ce secteur. Nous pouvons voir cette ancienne mesure sur un mur du village.

          Au XVIIème siècle l'artisanat de la laine (cadisserie) tenait une place importante dans l'économie locale.

         En poursuivant notre promenade à l'intérieur du village, nous passons devant le donjon (tour de l'horloge) de l’ancien château (prison lors des guerres de religion) avant de découvrir la ....

          .... Porte des Drogols.

          Nous quittons Le Malzieu-Ville après une visite intéressante mais qui aurait méritée d'être plus approfondie. C'est la troisième ville vue da la journée et une certaine lassitude nous gagne en cette soirée.

           Nous repassons Saint-Chély-d'Apcher puis nous prenons cette fois l'A 75. Nous nous arrêtons sur l'aire de Garabit de laquelle nous avons une magnifique vue sur la Truyère et le viaduc (avec le soleil dans les yeux).

          Le viaduc de Garabit est un ouvrage ferroviaire qui permet à la ligne des Causses de franchir les gorges de la Truyère, affluent du Lot. Entièrement métallique, il a été construit par la société Gustave Eiffel & Cie.

          De cette aire, nous rejoignons le terrain de Camping International La Roche Murat proche de Saint-Flour.

           14,50 € la nuit pour 2 personnes, le camping-car et l'électricité.

Coordonnées GPS : ( N 45.05035° ;  E 3.10686°)

Étape du jour : 177 km