Mourão et Monsaraz
A la fin du récit de cette journée, vous trouverez un diaporama où vous pourrez découvrir toutes les photographies du jour et quelques autres en plus.
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mardi 11 juin 2013
Avant de quitter Serpa, nous effectuons nos courses à l'intermarché proche du camping et achetons, comme il se doit, un fromage de Serpa.
Dès la sortie de la ville, les oliviers poussent dans les champs de céréales.
Oliviers et céréales à la sortie de Serpa |
Oliviers et céréales à la sortie de Serpa |
Les élevages de chèvres semblent importants sans doute pour faire le fameux fromage. (de Serpa !!).
De grandes rampes d'arrosage sont en action dans les champs et la vigne réapparaît.
Entre Serpa et Moura : chèvres |
Entre Serpa et Moura : oliviers et irrigation |
Nous passons dans Moura dont nous apercevons fugitivement de belles ruelles en passant.
Nous traversons le rio Ardila et nous sommes encore en présence chênes-lièges dans les champs de céréales.
Entre Moura et Mourão : le rio Ardila |
Entre Moura et Mourão |
Entre Moura et Mourão |
Nous passons le village de Póvoa De São Miguel, avec toujours cette association entre les chênes-lièges, les oliviers et les champs de céréales. Peu après, nous roulons à côté des terres englouties par les eaux du très grand barrage d'Alqueva. Des arbres sont morts noyés, d'autres survivent sur de petits îlots. Nous traversons un pont sur ce bras de lac artificiel avant de retrouver nos champs de céréales et leurs chênes-lièges.
Entre Moura et Mourão : le lac du barrage d'Alqueva |
Entre Moura et Mourão : le lac du barrage d'Alqueva |
Entre Moura et Mourão : le lac du barrage d'Alqueva |
Entre Moura et Mourão : chênes-lièges et céréales |
Nous voici à Mourão, après une délicate manœuvre pour nous sortir en marche arrière d'une rue trop étroite, nous trouvons une belle place pour notre véhicule.
Une fois de plus, après avoir vu notre camion du jour, nous montons vers le château par une rue dans laquelle les bas de mur des maisons blanches et l'encadrement des portes et fenêtres des maisons blanches sont soulignés de bleu, de jaune ou de gris.
Mourão : encore ce petit camion ! |
Mourão : une rue qui mène au château |
Ce château a un certain charme, il possède des remparts dans lesquels est intégrée une église pas désagréable à regarder, contrairement à ce que j'ai lu par ailleurs.
Mourão : l'église intégrée dans les remparts |
Mourão : le château |
Mourão : le château |
Mourão : le château et l'église |
Des cucurbitacées poussent sauvagement dans la rocaille chauffée par le soleil. Du haut de cette colline, nous avons une magnifique vue sur l'immense lac artificiel et le village, dommage que le soleil soit si haut.
Mourão : le lac du barrage d'Alqueva vu du château |
Mourão : le lac du barrage d'Alqueva, château et herbes sèches |
Mourão : toits et cheminées du village |
Mourão : un cucurbitacée |
En descendant vers le village, ce sont d'étonnantes grosses cheminées cylindriques qui attirent notre attention.
Mourão : belles cheminées |
Mourão : belles cheminées |
Mourão : belles cheminées |
Près de l'endroit où nous avons dû faire demi-tour en arrivant, nous découvrons la petite église São Francisco du XVIIIème siècle et une belle arche qui traverse la route. Nous trouvons très peu d'ombre dans le petit jardin d'à côté, il est 13 heures à l'heure portugaise et le soleil est à la verticale du lieu. Quelques rares îlots d'ombre, sous les arbres près d'un joli kiosque.
Mourão : église São Francisco |
Mourão : église São Francisco |
Mourão : église São Francisco |
Mourão : le square |
La promenade au château et dans le village ont aiguisé notre appétit et nous allons au restaurant "O patio da oliveira". Tous les clients sont Portugais, c'est plutôt sympa. Le patron nous donne la carte en portugais seulement et nous apporte un peu plus tard une feuille de papier avec un menu simplifié en anglais écrit à la main mais notre choix était fait.
Des morceaux d'araignées de porc avec une sorte de pain grillé trempé agrémenté de pointes d'asperges, l'ensemble décoré de morceaux de citron et d'orange nous sont servis. C'est copieux et très bon mais il nous reste encore une petite place pour l'un des desserts proposés par le patron : une sorte de flan avec des oeufs en neige et un petit café pour l'un de nous deux.
Au restaurant, araignée de porc, pain grillé trempé avec pointes d'asperges |
Au restaurant, araignée de porc, pain grillé trempé avec pointes d'asperges |
Au restaurant, sorte de flan avec oeufs en neige |
Mourão : le restaurant |
En sortant du restaurant, praça de la republica, l'étage d'une maison est souligné par un balcon en fer forgé.
En partant, nous jetons un dernier coup d’œil au "fier château gothique sur sa colline dépouillée" comme l'indique notre guide.
Mourão : praça da republica, balcon |
Mourão : château en arrière du village |
Nous retrouvons le lac du barrage d'Alqueva et ses nombreux arbres morts qui se reflètent dans l'eau et le Guadiana (le Guadiana fait partie du lac ) avant d'arriver à Monsaraz.
Entre Mourão et Monsaraz : arbres morts dans le lac du barrage d'Alqueva |
Entre Mourão et Monsaraz : arbres morts dans le lac du barrage d'Alqueva |
Entre Mourão et Monsaraz : arbres morts dans le lac du barrage d'Alqueva |
Entre Mourão et Monsaraz : le lac du barrage d'Alqueva |
Du parking où nous stationnons, nous avons une belle vue sur la campagne environnante et sur le lac.
Il fait chaud pour gravir la pente raide qui nous sépare de l'entrée du village, cela nous laisse le temps d'admirer de jolies agaves.
Monsaraz |
Monsaraz : le lac et la campagne |
Monsaraz |
Monsaraz : agaves et belle vue |
A l'entrée du village, les maisons blanchies à la chaux et uniquement blanches bordent une ruelle pavée, un escalier de quelques marches permet d'y accéder. Certaines reposent sur le rocher. Pas de paraboles, pas d'antennes râteaux, pas de fils électriques et tout est blanc sauf les pierres de la muraille et la porte d'entrée que nous venons de franchir.
Monsaraz : maisons ... blanches |
Porte d'entrée et maisons blanches |
Nous sommes maintenant rua Direita, cette rue possède du charme, les maisons seigneuriales bien blanches des XVIème et XVIIème siècles sur lesquelles les ombres des jolis balcons en fer forgé font penser à autant de cadrans solaires... malheureusement, l'heure n'est pas exacte.
Monsaraz : rua Direita |
Monsaraz : rua Direita |
Dans une rue latérale, des arches en pierres semblent n'avoir pour but que de soutenir les murs.
Monsaraz : une rue latérale |
Un peu plus loin, sur une place nous observons la façade presque blanche de l'église, presque car ici des encadrements en pierres ou peinture grise en soulignent certaines parties (tours, …, ) comme nous l'avons vu sur certaines maisons.
A côté de l'église, le bâtiment du musée do fresco (ancien musée de Arte sacra) abritait auparavant un tribunal.
Un pelhourinho (pilori) du XVIIIème siècle, surmonté d'une sphère se dresse sur cette place. Tout proche, l’hôpital de la Miséricordia du XVIème siècle voit sa façade traversée par un tuyau d'écoulement des eaux de pluie en zinc, ce qui prouve que tout n'est pas caché dans le village.
Monsaraz : l'église |
La rua Direita et le musée do fresco |
Monsaraz : le pelourinho et l’hôpital de la Miséricordia |
Au bout du village, nous trouvons le château fort et son chemin de ronde que nous n'empruntons pas car il fait vraiment trop chaud.
En sortant du village, nous constatons que les des ouvriers travaillent, sous un soleil de plomb, à la consolidation des murs afin de faire face à une nouvelle invasion … de touristes.
Monsaraz : le château |
Monsaraz |
Monsaraz : travaux sur les remparts |
Nous allons rejoindre le terrain de camping d'Evora.
Coordonnées GPS : (N 37.94111° ; W 7.60388°)
ou (N 37° 56′ 28′′ ; W 7° 36′ 14")
16 € pour Camping car + 2 adultes + électricité avec la carte ACSI (autres tarifs non relevés)
Étape du jour : 154 km