Marvão, Castelo de Vide et Monsanto

       

            A la fin du récit de cette journée, vous trouverez un diaporama où vous pourrez découvrir toutes les photographies du jour et quelques autres en plus.

 

         Pour les voir en mode plein écran, appuyez sur la touche F11 de votre clavier.

 

 

jeudi 13 juin 2013

          Nous effectuons les quelques kilomètres qui nous séparent de Marvão. En arrivant sur le village, la forteresse se fond dans la masse rocheuse, il faut être au pied pour distinguer les murailles de la roche.

 


Marvão, château depuis la route


Marvão, château depuis le parking


          Nous entrons dans le village par une porte, de jolies ruelles sont bordées de maisons blanches à la peinture parfois écaillée. Dans la rue qui nous conduit le château, nous passons sous un court passage voûté, observons une maison à l'enduit bien abîmé mais possédant de magnifiques ouvertures qui mériterait certainement d'être restaurée. A proximité, deux hommes discutent sagement, assis sur un banc en pierre, à l'ombre. Un peu plus loin, des boulets de canons usés par le temps semblent attendre (vainement !) l'ennemi espagnol, tout proche.

 


Marvão


Marvão


Marvão



Marvão : boulets de canon



          Pour visiter le château, il faut s’acquitter d'un droit d'entrée de 1,30 € par personne mais cela en vaut la peine.

 

          Peu après notre entrée, un escalier nous conduit à une magnifique citerne en très bon état … nombreux, très nombreux sont les petits insectes du nuage invisible que nous traversons dans le noir pour y accéder. Leur nuage est perceptible sur nos photos.

 


Marvão : entrée du château


Marvão : le château, la citerne


Marvão : le château, l'aire de jeux



Marvão : le village vu du château



          De l'intérieur du château, nous avons de belles vues sur le village, l'église, le chemin de ronde, les courtines, le donjon, les remparts, les échauguettes, les cours traversées, les étroits escaliers empruntés pour monter. L'ensemble reposant sur les rochers est très bien conservé, excellent pour un cours d'histoire ou d'architecture militaire.

 


Marvão : le château, le donjon


Marvão : le château, les remparts


Marvão : le château, les remparts



Marvão : le château, les remparts



          Nous passons par la petite boutique intérieure, c'est là que nous trouvons une partie des petits cadeaux que nous rapporterons puis nous quittons le château.

 

          Nous longeons le petit jardin proche du château, l'église ensuite mais surtout les maisons fleuries (rosiers, pots, hortensias, artichauts presque fleuris, ….) ; l'encadrement en pierre de toutes leurs ouvertures est particulièrement attrayant.

 

 

 

 


Marvão


Marvão


Marvão



Marvão



          Après un dernier coup d’œil à la muraille, nous montons dans notre véhicule afin de nous rendre à Castelo de Vide à guère plus de dix kilomètres.

 

          Construit à flanc de colline, Castelo de Vide est dominé par son château.

 

          Nous arrivons sur la praça Dom Pedro V, une place sur laquelle nous découvrons la façade et les deux tours baroques de l'église Santa Maria, de nombreuses statues en hommage aux musiciens de la ville. De belles demeures des XVIIème et XVIIIème, comme le palais Torre (construction baroque du XVIIème siècle siècle)  ou la la Câmara municipal (hôtel de ville)et son passage voûté bordent cette place.

 


Castelo de Vide : église Santa Maria


Castelo de Vide : la Camara municipal


Castelo de Vide : praça D. Pedro V, le palais Torre



Castelo de Vide : passage vouté de la Camara municipal




Castelo de Vide : praça D. Pedro V


Castelo de Vide : praça D. Pedro V


          Par d'étroites ruelles bordées de maisons blanches aux ouvertures souvent encadrées de jaune ou bien de granit, nous montons vers le castelo (château), C'est très bien fléché mais la pente est raide et il fait chaud. Une tour et une belle échauguette plus tard, nous quittons le château et ne pouvons plus que descendre, d'abord vers la judaria ( le quartier juif) laissée en montant sur notre droite.

 


Castelo de Vide


Castelo de Vide


Castelo de Vide



Castelo de Vide : le château



          La Judaria s'étend des portes du château à la Fonte da Vila (fontaine ou lavoir), ce quartier traduit l'importance et le rôle de la communauté juive regroupée là, après l'expulsion des Juifs d'Espagne en 1492. Les maisons blanches rencontrées sont souvent ornées de beaux encadrements de portes gothiques sculptés dans le granit. Nous entrons dans la petite synagogue ( (la plus ancienne du pays) datant du XVème siècle, et en visitons le musée, entrée gratuite, retraçant la vie des juifs.

 


Castelo de Vide : vue du château


Castelo de Vide : La Judaria


Castelo de Vide : la synagogue



Castelo de Vide



          Nous poursuivons notre descente par des ruelles pentues et fleuries vers la Fonte da Villa.

 


Castelo de Vide



          Sur une petite place trône fièrement, encadrée par un muret et accessible par un escalier, la Fonte da Villa, un lavoir en marbre couvert de style renaissance aux bords usés par les très nombreuses lessives.

 


Castelo de Vide : la Fonte da Vila


Castelo de Vide : la Fonte da Vila


Castelo de Vide : la Fonte da Vila



Castelo de Vide : la Fonte da Vila



          Il nous faut remonter et c'est pentu, les mollets se plaignent mais tout cela sera vite oublié devant nos boleimas de maçã ( une sorte de chausson aux pommes plat avec de la cannelle) au café central, le serveur a l'habitude (2 € par boleima , 1 € le jus d'orange pressé et 1 € la petite bouteille d'eau, hier la même petite bouteille d'eau était à 0,70 € à Campo Maior … !)

 


Castelo de Vide : les boleimas de maça


Castelo de Vide : le café central


          Nous quittons Castelo de Vide et prenons la N 246 puis la N 18 sur laquelle nous suivons un semi-remorque chargé de troncs d'eucalyptus alors que nous en croisons d'autres à vide, notre curiosité et les hypothèses vont bon train, nous doublons ce camion. Un peu plus loin nous traversons le Tage et trois minutes plus tard notre principale hypothèse s'avère juste : il y a une usine de pâte à papier à Vila Vehla de Ródão, probable destination de ces semi-remorques chargés de troncs d'eucalyptus.

 


Camion de bois entre Castelo de vide et Vila Velha de Rodao




le Tage





Le Tage avant d'entrer dans Vila Vehla de Ródão


Usine de Vila Vehla de Ródão


          Eucalyptus, pins, oliviers et chênes-lièges accompagnent note balade.


Eucalyptus, pins et chênes-lièges entre Vila Vehla de Ródão et Monsanto


Oliviers, pins, chênes-lièges entre Vila Vehla de Ródão et Monsanto



Entre Vila Vehla de Ródão et Monsanto



          Après Castelo Branco, nous suivons la N 239 que nous quittons quelques kilomètres après Medelim pour monter vers le village de Monsanto. Le parking est petit à l'entrée du village et il est plein, un policier nous guide lors de notre manœuvre car il nous faut faire demi tour pour aller plus bas (il nous dira même que nous pouvons passer la nuit sur ce parking-là).

          Il fait encore bien chaud et la pente est très raide et longue. Nous sommes fatigués dès l'entrée du village et c'est notre troisième visite du jour. Nous nous contentons d'approcher le château mais n'y montons pas, nous apprécierons malgré tout l'originalité de ce vieux village. Les rochers servent de murs et de toits, parfois même un bloc de granit est l'essentiel de la toiture. Les rues étroites et irrégulièrement pavées passent entre les rochers.

          Si nous avions été moins fatigués ou mieux organisés, ce village aurait mérité une visite plus approfondie d'autant plus qu'il y a tout ce qu'il faut pour se restaurer.

          Nous observons aussi des maisons laissées à l'abandon, d'autres possèdent de magnifiques encadrement en granit autour des ouvertures. De ce village, nous avons aussi une magnifique vue la serrada estrêla.

 

          Ce village est très différents des autres que nous avons visités.

 


Monsanto


Monsanto


Monsanto



Monsanto




Monsanto


Monsanto : maison délabrée


Monsanto : toitures



Monsanto : église, toit et vue



          Nous descendons du village, traversons la N 239 et sommes sur une petite route (la M 566, d'après le GPS), nous passons le village de Salvador, trouvons la N 332 puis retrouvons la N233 à Penamacor.

 

          A Terreiros das Bruxas, nous achetons 1 kg de belles cerises pour 4 € et une livre de cerises un peu moins belles à 3 € le kg au bord de la route.

          Nous remarquons en passant le château fort de Sabugal.

 

          La route traverse un paysage d'affleurements et de chaos rocheux et nous retrouvons les genêts avant d'arriver au terrain de Camping Municipal de GUARDA.

 

          Un terrain sombre, sous de hauts arbres, peu agréable mais suffisant pour une étape, ... réception satellite impossible et pas de Wifi.

 

Adresse : Avenida do stadio Municipal

Coordonnées GPS : (N 40.53615 ; W 7.27686)

                          ou (N 40° 32′ 10′′ ; W 7° 16′ 36′′ )

Tarif : 13,50 € pour le C.C + 2 personnes + électricité

2,50 € par adulte, 6 € pour le CC et 2,50 € pour l'électrité

 

1013 m d'altitude d'après GPS

 

Étape du jour : 234 km