Le monastère d'Alcobaça, Nazaré

       

           A la fin du récit de cette journée, vous trouverez un diaporama où vous pourrez découvrir toutes les photographies du jour et quelques autres en plus.

 

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jeudi 6 juin 2013

          De Tomar, nous rejoignons Alcobaça et son monastère en repassant Batalha.

 

          Nous traversons une rivière, longeons des murs appartenant au monastère avant de parvenir sur une grande place triangulaire. L'un des côtés de la place est bordé par une longue façade blanche au milieu de laquelle se détache la façade grise de l'église du monastère ; l'entrée médiévale a été conservée mais des éléments gothiques et baroques ont transformé peu à peu l'aspect de l'église.

 


Monastère d'Alcobaça


La façade de l'église



Monastère d'Alcobaça : façade de l'église



          Nous prenons nos billets à l'entrée de l'église cistercienne ( 3 € par personne de plus de 65 ans, 6 € tarif adulte ).

 

          Dès l'entrée, nous sommes frappés par la blancheur et la nudité de la nef du XIIIème siècle, haute de 20 m. Il en est de même pour les bas-côtés, qui sont, toutefois, un peu moins éclairés.

 

          Placés face à face dans chaque bras du transept, se trouvent deux beaux tombeaux médiévaux. Du côté droit, celui de la reine Inês de Castro, du côté gauche, celui du roi Pedro. Ce sont deux chefs-d’œuvre de l'art gothique flamboyant. Nous en admirons les sculptures malheureusement endommagées par les armées napoléoniennes (1810, Masséna).

 


Monastère d'Alcobaça : la nef de l'église



Monastère d'Alcobaça : un bas-côté de l'église


Monastère d'Alcobaça : tombeau de Pedro Ier


Monastère d'Alcobaça : tombeau d'Ines de Castro




Monastère d'Alcobaça : la nef vue du Chœur



          Nous retraversons l'église pour rejoindre la salle des rois. Sur ses murs, des statues de monarques semblent nous regarder passer ... sauf celles qui ont perdu la tête. Sur la partie inférieure de ces murs, des azulejos racontent l’histoire de la fondation du Monastère.

 


Monastère d'Alcobaça : la salle des rois


Monastère d'Alcobaça : la salle des rois



Monastère d'Alcobaça : la salle des rois



          Nous pénétrons ensuite dans le cloître du roi Dinis appelé aussi cloître du silence. Depuis ce cloître planté d'orangers, nous aurons accès à différentes pièces du monastère. Nous notons la simplicité de ses colonnes, chapiteaux et arcades.

 


Monastère d'Alcobaça : le cloître du roi Dinis


Monastère d'Alcobaça : le cloître du roi Dinis


            Le lavabo est décoré avec de fins bas-reliefs mais nous ne nous lavons pas les mains comme les moines devaient le faire et entrons dans le réfectoire du XIIIème siècle. Deux éléments originaux : un pupitre de lecteur en pierre et une étonnante porte très étroite … servait-elle à mesurer l'embonpoint des moines ? De solides piliers soutiennent les voûtes de ce réfectoire.

 


Le lavabo à l'entrée du réfectoire



Réfectoire, le pupitre du lecteur


Réfectoire, la porte à mesurer les gros...


Monastère d'Alcobaça : réfectoire



          Nous sortons à nouveau sur le cloître du roi Dinis avant de voir le cellier (appelé aussi salle des moines suivant l'époque et l'utilisation) et ses piliers nettement moins hauts que ceux du réfectoire, mais de style tout aussi épuré et soutenant le même type de voûte.

 


Le cloître du roi Dinis


Monastère d'Alcobaça : cellier


          Nous voici maintenant dans l'immense cuisine où une imposante cheminée carrelée sur toute sa surface ne passe pas inaperçue. Ici, tout est en pierre, éviers, table, arrivée d'eau, bacs de lavage des légumes, de la vaisselle.

 


Cuisine, la cheminée



Cuisine, endroit de lavage


Cuisine, arrivée d'eau courante


Cuisine, éviers



          Un escalier nous conduit à un vaste dortoir dans lequel pénètre une lumière douce, éclairant piliers, chapiteaux et voûtes.

 


Monastère d'Alcobaça : dortoir


Monastère d'Alcobaça : dortoir


         Depuis cet étage, nous pouvons découvrir les deux étages du cloître Dinis (ou du silence) d'un endroit et le cloître des novices depuis un autre avant de redescendre vers la salle capitulaire.

 


Monastère d'Alcobaça : le cloître du roi Dinis, les deux étages


Monastère d'Alcobaça : cloître des novices


         Dans la salle capitulaire nous découvrons des statues toutes blanches comme beaucoup de pierres de ce monastère. Dans cette salle, un piano sur une estrade attend probablement un musicien et le haute-contre de service et un peu plus loin, une restauratrice s'applique sur une partie de statue.

 


Salle du chapître, restauratrice au travail


Salle du chapître


          Nous terminons notre visite par le panthéon royal.

 


Monastère d'Alcobaça : panthéon royal



          Nazaré n'était pas prévu mais comme nous sortons du monastère peu après midi, nous décidons d'y aller en nous disant que nous allons déjeuner au bord de la mer et en profiter pour faire un retour en arrière de 36 ans .

 

          Le village de pêcheurs étaient très célèbre : on y voyait des hommes qui tiraient encore des barques sur la plage, mais c'était déjà en voie d'extinction ou peut-être même uniquement pour les touristes.

 

          Aujourd'hui, la plage et la falaise sont toujours là, nous voyons encore certaines femmes, même jeunes, porter la jupe couverte d'un tablier brodé, ou vêtues de noir et portant des chaussettes hautes. La femme qui semble attendre pour vendre ou surveiller son poisson séché ne brode pas, c'est bien avec un téléphone portable qu'elle joue.

 

 


Nazaré : la plage et la falaise


Nazaré : deux portugaises



Séchage du poisson, tradition et portable



          Le poisson, installé sur des filets inclinés, sèche sur la plage.

 


Nazaré : séchage du poisson




Nazaré : séchage du poisson, tradition et portable


Nazaré : séchage du poisson


Nazaré : séchage du poisson



          Ses étroites ruelles pavées sont toujours là, la ville s'est étendue un peu mais nous avions peur de trouver un Nazaré plus défiguré que cela. La visite a fait remonter des souvenirs … Cette ville a encore du cachet.

 

          Avant de quitter Nazaré, nous croisons un petit camion de livraison de pommes de terre comme nous en avons vu beaucoup depuis notre entrée au Portugal.

 


Nazaré : une des rues perpendiculaires à la mer



Nazaré : une des rues perpendiculaires à la mer


Une des rues perpendiculaires à la mer


Nazaré : camion de pommes de terre



          Nous demandons à notre GPS de rejoindre le terrain de camping Monsanto de Lisbonne, ce qu'il fera une fois de plus très bien. En route, nous remarquons de nombreux chênes-lièges.

 

Coordonnées GPS : (N  38.72472° ; W 9.2075° )

                            ou (N 38° 43′ 28"; W 9° 12′ 26′′ )

23,40 € Camping car + 2 adultes + électricité ( le prix est normalement à cette date de 26 € mais la carte ACSI est vraiment un bon investissement car ici nous avons eu à nouveau une remise de 10 % sur l'ensemble).

 

Étape du jour : 224 km