A la fin du récit de cette journée,vous trouverez un diaporama où vous pourrez découvrir toutes les photographies du jour et quelques autres en plus.

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           Nous reprenons le métro pour Centraal Station et la ligne 5 du tramway pour nous rendre au musée Van Gogh.

           Dans peu de temps, à la fin de ce mois, le musée sera fermé pour rénovation. L'entrée est de 7 € par adulte mais nous ne visitons que que les salles réservées à Van Gogh, le reste étant fermé. Nous ne pourrons  comparer ses toiles avec celles des autres peintres du XIXe siècle que compte en temps ordinaire le musée.

          Le Musée Van Gogh sera hébergé pendant sept mois, du 29 septembre 2012 au 25 avril 2013, à l’Hermitage d’Amsterdam.

         L’œuvre de Van Gogh y est exposée dans un ordre chronologique et divisée en cinq périodes, chacune représentant une période différente de la vie et du travail de l’artiste : Les Pays-Bas, Paris, Arles, Saint-Rémy et Auvers-sur-Oise. C'est présenté clairement (en Néerlandais et en Anglais) et cela permet de suivre facilement l'évolution et les influences du peintre au cours des différentes phases de sa courte vie. C'est une exposition vraiment intéressante pour comprendre l’œuvre de Van Gogh.

           Nous allons déjeuner près du Rijksmuseum, lui aussi en travaux.

          Le tramway nous ramène à centraal station.

           Nous rejoignons Brouwersgracht (Canal des Brasseurs) qui doit son nom à toutes les brasseries qui longeaient le canal au XVIIe et XVIIIe siècles.

           Situé dans le quartier du Jordaan, au nord de la ceinture des canaux, le Brouwersgracht ne manque pas de charme avec ses petits ponts arqués, ses nombreux canards, ses péniches et maisons flottantes. La pluie ajoute " un je ne sais quoi de romantisme au lieu". Les façades donnent à voir une architecture variée et les poutres de levage au sommet des bâtiments (voir visite sur les canaux d'hier).

           La plupart des brasseries et des entrepôts ont été reconvertis en appartements modernes. Sur la façade du118 de la rue, nous observons une pierre sculptée représentant une couronne impériale. Ces plaques, ancêtres des numéros de rue, décrivaient l’occupation du propriétaire. Au 172 et 212, ce sont de magnifiques façades aux grands volets en bois tous semblables.

Entre deux averses, un mince filet de soleil donne à voir de jolis reflets sur l'eau du canal.

          Nous notons aussi que le quartier possède encore des vespasiennes de caractère et regrettons la photo manquée d'une péniche DSL passant sous un pont sur lequel roulait un triporteur DSL. Elle aurait été une bonne illustration du mode de déplacement des Amsterdamois et nous aurait rappelé une photo similaire faite à Murano !

           Notre plan d'Amsterdam commence à présenter des signes de faiblesse en raison des averses de plus en plus fréquentes.

           C'est sous la pluie que nous rejoignons le Singel (singel se traduit par ceinture). Sur l'autre rive du canal, nous apprécions la rondeur de Nieuwe of Ronde Lutherse Kerk (nouvelle église luthérienne) en gris sur le fond gris du ciel. Au numéro 7 de la rue, s'élève la maison présentée comme étant la plus petite d’Amsterdam, largeur d'une porte mais ce n'est, en fait, que la partie arrière de cette demeure.

          Un peu plus loin, nous nous abritons un moment, la pluie ayant redoublé d'intensité, avant de traverser le Torensluis. Ce pont piéton mesure 42 m de large et forme une place bombée avec terrasses de café désertées et une forte averse arrose alors la statue de l'écrivain Multatuli.

           Nous quittons le Singel pour l'Herengracht. Au bord de ce canal, se sont installés des riches marchands dont les maisons rivalisent de décorations.

           Au 170 de la rue Huis Barlotti, une remarquable maison nous montre sa façade en brique, richement ornée de sculptures en pierre blanche.

           Au n° 364-370, nous regardons Cromhouthuizen (maisonsCromhout), une suite de quatre maisons réalisées par Philip Vingboons. Ce sont les pignons et les ornements baroques qui sont remarquables. Les numéros 366 et 368 abritent le Bijbels Museum (musée de la Bible).

          Un peu plus loin, moins riche mais néanmoins intéressant, une sympathique boutique de couture ayant pour enseigne un bouton en bois attire notre regard.

          Nous suivons le Herengracht, toujours sous la pluie jusqu’au n°380-382 où nous découvrons une jolie demeure construite en 1890 par un riche planteur de tabac.

           Un coffe-shop occupe l'angle formé par les rue Herengracht et Heisteeg.

           Il pleut beaucoup, cela rend notre balade peu agréable d'autant plus que notre plan ressemble plus à un chewing-gum mâché qu'à une carte. La rue Heisteeg nous conduit à un sympathique petit café de Spui où nous nous réconfortons devant un chocolat bien chaud.

           La pluie écourte ainsi notre visite d'Amsterdam. De Spui, un tramway nous ramène à Centraal Station où nous reprenons le métro afin de rejoindre notre camping Gaspeer.

          En conclusion : Il nous reste beaucoup à faire et à voir à Amsterdam mais il nous faut continuer notre périple pour avoir une vue plus large des Pays Bas.