A la fin du récit de cette jounée, vous trouverez un diaporama où vous pourrez découvrir toutes les photographies du jour et quelques autres en plus.

           Pour les voir en mode plein écran, appuyez sur la touche F 11 de votre clavier.

          Las Bardenas sont divisées en trois grandes zones géographiques nommées "la Bardena del Plano", "la Bardena Blanca" et "la Bardena Negra". C'est uniquement dans la Bardena Blanca que se situe notre sortie de ce jour.

Pour en savoir plus : Parc Naturel des Bardenas Reales

Pour bien suivre cette journée, voici 2 cartes : la première indique le parcours effectué, la seconde certains des lieux cités dans ce qui suit.

           Sur la carte ci-dessous, vous trouverez une bonne partie de ce qui est décrit dans le récit du jour : centre d'information des Bardenas, la caserne militaire, le cabezo de las Cortillas,l'étang de la Cortinas, .....

          Nous quittons le camping Bardenas pour rejoindre Arguedas. Entre Arguedas et l'entrée du parc des Bardenas Reales, nous longeons un élevage de bovins, une ancienne ferme, de la vigne et des rizières.

           Au centre d'information, nous trouvons très peu de renseignements, ce n'est pas la présence de quelques oiseaux locaux taxidermisés qui nous éclairera. Nous nous servirons donc du dépliant-carte, trouvé à la réception du camping. La seule personne présente dans ce centre nous confirme que ce qui est en jaune sur notre carte devrait être vert en (problème d'impression).

Peu après, nous arrêtons à un belvédère duquel nous avons un déjà un bel aperçu des Bardenas Reales. 

          Entre ce belvédère et la caserne militaire, nous sommes encore sur une route asphaltée mais le terrain est déjà bien raviné, une maigre végétation l'emporte largement sur quelques cultures de céréales. De rares mares d'eau subsistent encore.

          Nous arrivons au niveau de la caserne militaire dont une partie est installée sur les hauteurs. Cela fera un joli point de vue si elle est, un jour, désaffectée.

                    Peu avant la caserne, nous tournons à gauche et nous voici sur la piste du polygone de tir. La route a laissé place à une piste de bonne qualité mais il serait difficile de dépasser de 30 km/h autorisés.

          Nous passons à côté d' une maison de berger avec son petit enclos et quelques abreuvoirs, le tout semblant momentanément abandonné. Elle est située au pied d'une colline érodée à la base de laquelle gisent des blocs de pierre ; ils ont dévalé la pente lorsque les roches friables sur lesquelles ils reposaient ont disparu.

          A partir de la caserne militaire, la piste est correctement empierrée et ses longues lignes droites nous conduisent vers le cabezo de Cortinillas.

           Au pied du cabezo de Cortinillas, les couches géologiques sont soulignées par les différences de couleur, dues à l'alternance des roches dures et des roches tendres. A proximité, une cabane de bergers ou de chasseurs (nous ne savons pas très bien) semble attendre les cow-boys pour tourner un Western.

          Nous traversons une zone aride, dénudée, parsemée de rares herbes sèches …

           …. avant d'arriver à l'étang de Cortinas où poussent des roseaux, des tamaris, des graminées et des plantes grasses qui ressemblent aux salicornes des marais salants de notre région.

           Les oiseaux semblent apprécier las Bardenas. Il suffit de lever les yeux pour découvrir le vol d'un rapace, les spécialistes les distingueront (buse, épervier, faucon, aigle, vautour et milans ). Les Grands Corbeaux sont nombreux et bien visibles.

          Régulièrement, nous voyons et entendons aussi des Cochevis Huppés (grosse alouette) s’envolant du bord des routes devant le Camping-car.

           Peu de temps après, nous voici devant l'emblème des Bardenas Reales : le fameux cabezo de Castildetierra.

           La Castildetierra est certainement l'endroit le plus photographié des Bardenas Reales. C'est aussi le lieu de rencontre de pistes pédestres, cyclistes et véhicules motorisés.

           Cette admirable curiosité géologique va inexorablement disparaître sous les actions de vent, de la pluie, du froid et de la chaleur. Dans combien de temps La Castildetierra aura-t-elle disparu, victime de cette inexorable érosion, sachant que des millions d'années ont été nécessaires pour obtenir cette sculpture ?

          Peu après la Castildetierra, nous traversons un des nombreux barrancos (ravin) creusés par les eaux.

           Nous apercevons la cabane Aguirre sur notre gauche et peu après, sur notre droite, une multitude de monticules de terre et sable représentant, en miniature l'érosion des plateaux : un paysage lunaire. Les sculptures dues à l'érosion peuvent faire plusieurs dizaines de mètres de hauteur… ou quelques centimètres.

Nous nous arrêtons déjeuner.

           Nous reprenons la piste en direction de El Paso 12,8 km et de Carcastillo (22,2km). Cette piste est plus sablonneuse que celle que nous venons de quitter.

           Nous traversons des zones désertiques parsemées de cailloux, recouvertes de sable, traversées par un barranco, rafraîchies d'un peu d'eau dans un trou.

          Le camping-car roulant à faible allure soulève un véritable nuage de sable. Une poussière de sable fin qui ira se loger dans tous les recoins du véhicule (Nous circulons avec les fenêtres ouvertes car il fait plus de 30 ° C à l'extérieur!) et que nous découvrirons un peu plus tard ...

           Nous continuons jusqu’à El Paso, lieu traditionnel d’entrée des troupeaux dans les Bardenas. Un troupeau de moutons et de chèvres se ravitaille à un point d'eau situé à proximité d'un monument consacré aux bergers.

           Nous descendons du camping-car et nous constatons que le sable est entré dans le véhicule.

          Nous nous approchons du troupeau et nous entendons tinter les imposantes cloches attachées au cou des chèvres qui s'agitent lorsque nous les approchons.

           Nous refaisons les 12,9 km qui nous séparent du carrefour. Est-ce la Pisquerra que nous apercevons ?

           Avant de retrouver le carrefour, nous constatons que le sol est bien blanc par endroit, il s'agit de sel.

          Au carrefour, nous poursuivons la piste vers El Rallon et ses falaises.

           Nous parvenons à une ferme-bergerie où de paisibles moutons profitent de l'ombre .....

          ..... avant de longer l'étang de Zapata.

          Nous retrouvons la caserne militaire du matin et ainsi nous en avons terminé avec le tour du polygone de tir.

           Au carrefour (celui du matin), cette fois, nous prenons la direction Arguedas

(11,8 km).

          Sortis des Bardenas Reales, entre le centre d'information et Arguedas, nous nous arrêtons observer le système d'irrigation d'une rizière avant de regagner le même terrain de camping que la veille.