Ria de Vigo, Baiona et Tui

           A la fin du récit de cette journée, vous trouverez un diaporama où vous pourrez découvrir toutes les photographies du jour et quelques autres en plus.

         Pour les voir en mode plein écran, appuyez sur la touche F11 de votre clavier.

          Avant de quitter le camping et la péninsule du Morrazo, nous apprécions la mer et la côte sous le soleil mais en partie cachés par des fils électriques et une maison.

          De Cangas, nous suivons la rive sud de la péninsule et la ria de Vigo par la PO-551. Nous avons de belles vues sur la ria et la ville de Vigo située sur l'autre rive.

          L'aquaculture est une activité importante dans cette ria comme dans celle de Muros.

          De drôles d'engins mi-bateaux mi-plates-formes sont ancrés comme une flotte sur la ria, ce sont des "bateas". Ces plates-formes sont en bois d'eucalyptus car ce matériau flotte très bien et est résistant à l'eau salée, c'est là que grandissent les moules, les huîtres et les coquilles saint jacques.

          La pêche, les conserveries et la construction navale occupent une large place dans l'économie.

          Après avoir laissé le pont qui mène à Vigo, nous sommes sur la N-554 avant de retrouver la N-550. Nous avons ainsi contourné la ria et quitté la péninsule du Morrazo.

          Au niveau de Redondela, nous quittons la N-550 pour la PO-331, passons Gondomar et enfin, la PO-552 nous conduit à Baiona.

          Nous trouvons un parking en terre, un peu cabossé près de la mer.

          Nous effectuons les quelques hectomètres qui nous séparent des remparts en admirant une mer bleue sur un fond de ciel bleu, presque sans nuage, voilà bien longtemps que nous n'avions pas vu cela. L'endroit est charmant, n'oublions pas que Baiona se situe à l'entrée sud de la ria de Vigo.

          Dominant la baie de Baiona, la forteresse de Monterreal ceinture le promontoire rocheux de ses murailles crénelées. 

          Nous arrêtons devant la statue de Martin Pinzón puis devant la  Sculpture "Rencontre entre deux mondes"de Magín Picallo inaugurée le 1er mars 1993 pour le cinquième centenaire de l'arrivée de la Pinta à Baiona.

          C'est, en effet, ici que le 1er mars 1493 a accosté la caravelle la Pinta, l'un des trois bateaux de la flotte de Christophe Colomb, commandée par Martín Alonso Pinzón. C'est lui qui a donc été le premier à annoncer la découverte du Nouveau Monde. 

          Une réplique exacte de la Pinta est amarrée à l'un des pontons du port.

          Après un dernier regard vers les remparts et le port, nous commençons notre balade dans la vieille ville.

          A l'entrée de la vieille ville, le couvent des Dominicaines, édifié au XVIème siècle, se cache derrière de hauts hauts murs ornés de jolis blasons.

          Dans une rue voisine, nous nous contentons d'une visite extérieure de la capilla de la Misericordia (chapelle de la miséricorde), c'est vite fait, car elle est fermée.

          Dans une autre rue, quelques restaurateurs s'affairent lentement devant leurs établissements. Les estomacs espagnols ne fonctionnent pas à la même heure que les nôtres.

          Les vieux quartiers de la cité nous font découvrir d’imposantes demeures seigneuriales, comme celle de la Casa dos Mendoza ou do Deán (XVIIème siècle), avec ses arcades et sa superbe façade de style baroque ....

          ….. ou comme la Casa Lorenzo Correa (XVIIIème siècle), avec sa grande tour blasonnée et ses majestueux balcons, aujourd’hui l’hôtel de ville. A l’intérieur, les voûtes du hall sont éclairées et embellies par la lumière naturelle fournie par le puits de lumière, au centre.

          C'est là, aussi, qu'est exposée une maquette de la Pinta.

          Pas très loin, l'ancienne collégiale Santa María, édifiée entre les XIIème et XIVème siècle présente une façade très sobre, avec une rosace et un portail roman.

          A l'intérieur, très austère aussi, les colonnes et les chapiteaux soutiennent des arches en ogive. La chaire finement ciselée et le retable baroque doré tranche sur la sobriété de l'église.

          A côté ou presque, l'église Santata Liberata, bâtie grâce à une souscription populaire au XVIIème siècle, possède une façade baroque très simple. Au dessus du portail, une niche abritant la sculpture d'une femme crucifiée ne laisse pas indifférent. De nombreuses légendes existent à propos de cette femme, sainte Livrade … voir vos guides préférés.

          A l'intérieur, la sainte crucifiée se retrouve sur le retable baroque du maître-autel.

          Nous revenons vers le couvent des Dominicaines. Nous passons par le passage couvert orné de charmantes colonnes qui occupe le bas des maisons.

          Nous reprenons la rue des restaurants pour aller manger des sandwichs accompagnés d'une bonne bière pression, avant l'heure espagnole.

          Après un dernier coup d’œil aux remparts et à l'océan, nous reprenons la route.

          Nous rejoignons Tui, traversons le rio Miño (Minho pour les portugais) en empruntant le pont Eiffel interdit au plus de 3,5 tonnes.

         Nous sommes au Portugal, devant l'impressionnante forteresse de Valença.

          C'est un clin d’œil à notre voyage au Portugal de l'an dernier où nous avons longtemps flirté, pendant plusieurs jours, avec la frontière lusitano-espanole …

          Quelques minutes plus tard, nous rejoignons, en évitant le pont Eiffel, un petit parking de Tui en Espagne (Galice).

          Nous sommes ici encore sur l'un des chemins de Saint-Jacques-de Compostelle .

          Nous montons vers l'ancienne petite ville fortifiée perchée sur un piton rocheux dominant le rio Miño en face de la forteresse portugaise de Valença et parvenons à la cathédrale.

          La Cathédrale a l'allure d'une forteresse crénelée, héritage des fréquentes luttes hispano-portugaises.

          Elle possède un porche admirablement sculpté, son tympan divisé en trois parties est agréable à à lire.

          Le cloître se visite, il nous reste trois-quart d' heure d'attente avant l'ouverture, alors nous décidons de quitter la vile haute en sortant des remparts par un autre chemin qu'à la montée.

          Nous avons une belle vue sur la rivière, les fortifications portugaises en face et rejoignons le camping-car.

          Nous prenons la direction d'A Cañiza, la capitale du jambon de Galice où il y a un terrain de camping indiqué sur la carte fournie par l'office de tourisme espagnol.

         Il est fermé. Nous cogitons et reprenons la route,sans acheter de jambon comme initialement prévu, vers Monterroso à un peu plus de 150 kilomètres d'ici.

          C'est le premier camping indiqué sur notre dépliant correspondant à notre circuit. Nous y avions passé une nuit en allant au Portugal l'an dernier.

          La A-52, la AG-53 prise avant Ourense, un peu de N 525 et la N 640 640 nous font arriver assez rapidement (la route est très bonne) au terrain de camping "A  Peneda " de Monterroso.

(N 42°41' 12"; W 7°50' 42") ou (N 42,78667° ; W 7,845°)

Tarif : 19 € (8 € pour Camping-car + 4,50 € par adulte + 4 € électricité) et 10 % de réduction sur présentation carte ACSI

Étape du jour : 298 km, une étape un peu longue sur la fin ...