Les Cabanes du Breuil et Limeuil

         Journée repos : lecture, piscine, ....

Étape du jour : 0 km

          Nous nous rendons au village troglodytique de la Madeleine, il n'est pas dix heures, ce n'est pas ouvert, nous décidons de ne pas en faire la visite.   

           Nous retraversons la Vézère et prenons la direction de Saint-André-d'Allas.

          Nous voici maintenant sur un site dont nous vous conseillons la visite : Les cabanes du Breuil.

(N 44°55'14.3" ; E 1° 7' 28.1" ou  N 44.92063 ; E 1.12447)

          Ces cabanes font partie d'une exploitation agricole familiale.

Pour en savoir plus

          Un acte de 1449 montre que les Bénédictins habitaient ces cabanes. De gros propriétaires les occupèrent ensuite jusqu'au milieu du XVIIIème siècle puis un tisserand, un bourrelier et un forgeron les utilisèrent  jusqu'aux années 1850. Ces cabanes auraient pu disparaître par l’œuvre du temps mais les habitants successifs les ont utilisées et ont fait en sorte qu'elles  soient préservées.

          C'est un petit-fils des gens qui les ont acquises en 1949 qui nous accueille à l'entrée (tarif adulte : 5 €).

           Depuis 1995, elles sont classées monument historique.

           Ces lieux ont  servi de décor à plusieurs films.

          Les lauzes constituant les toitures de ces cabanes proviennent des carrières que l'on trouve sur place.

          Les agriculteurs habitent ici, la maison d'habitation se situe en arrière de cette porte.

          Pour bâtir les cabanes, les hommes récupéraient les matériaux sur le lieu même de la construction.

           Un joug simple, un joug double, un tournebroche, un grilloir à café, une chaufferette, une faucille, une lampe à alcool, une lampe à carbure, une planche à hacher, .... sont visibles autour d'une cheminée de l'une des cabanes.

          Vous rencontrez de nombreuses oies, des poules, des paons, .... Les oies logent dans la partie haute de certaines cabanes.

          Un chantier est en cours afin  de retrouver les techniques de la construction des bâtiments en pierres sèches (aucun liant n'étant utilisé). Sur la photo ci-dessous, si nous nous souvenons bien, il s'agit d'un essai de construction à partir d'arches romanes.

        En ce qui concerne, les cabanes du Breuil :     

          Sur des fondations réalisées en décaissant l'épaisseur de terre située au dessus des premières strates de pierres, il faut d' abord réaliser le mur de base de la cabane. Ensuite, des poutres sont posées et servent à établir un plancher. Celui-ci aura la fonction d'échafaudage  et l'encorbellement peut commencer.

         Les pierres sont posées à l' horizontale de la base jusqu' au sommet en léger décalage du côté du vide et en colimaçon. Pour éviter leur basculement, elles sont calées avec de petites pierres.

          La toiture extérieure en lauzes est ensuite posée. 

          Le poids de ce genre de construction en fait la solidité. 

          La cabane hérissonnée est une construction non terminée. Il manque la partie extérieure en lauzes.

          Voici l'intérieur d'un bâtiment (aujourd'hui, la forge), l'encorbellement est très visible.

           La dernière pierre posée de la toiture (celle visible sur la photo : la dernière lauze posée) est assez lourde (70 kg environ).

          Voici un inventaire à la Prévert de ce que nous découvrons lors de notre visite, notre liste est loin d'être exhaustive :

- des charmes,

- des sorbiers,

- des châtaigners,

- des pruniers, des poiriers,

- des genevriers,

- un tracteur de 1920, un ancien char reconverti en machine agricole,

- une arracheuse de pommes de terre, une concasseuse de pommes,

- une charrue simple, une charrue alternative (ancêtre de la charrue réversible)

- une herse et une herse canadienne,

- une batteuse, une maie qui sert à pétrir le pain,

- une égreneuse à maïs, un pressoir à vin,

- une faucheuse servant à couper le foin, une râteleuse andaineuse servant à empiler le foin en rangées (andains),

- une faneuse servant à remuer le foin afin qu'il sèche, un coupe-racines servant à couper les betteraves pour les cochons,

 ..... et cette liste n'est pas exhaustive.

          Par Les Eyzies et Le Bugue, nous rejoignons Limeuil (carton rouge).

          Autant, nous avons été satisfait de notre visite de ce matin autant nous sommes déçus par Limeuil. Nous n'avons rien contre le site mais nous tenons à dire notre mécontentement quant à la politique touristique du lieu. 

          Nous avons monté les ruelles escarpées afin d'atteindre le sommet de ce promontoire rocheux.  Et là-haut, il n'y a pas la possibilité d'observer la rencontre entre la Dordogne et la Vézère, pour ce faire, il faudrait s'acquitter de 7,50 € par personne pour avoir cette vue en visitant un jardin ... 

          Le syndicat d'initiative situé en bas semble avoir l'habitude d'entendre cette observation.

          Il y a quelques belles demeures anciennes à Limeuil ....

          Nous aurions dû nous contenter d'observer la rencontre entre la Dordogne et la Vézère, d'en bas. 

          Le jardin de la mairie est bien fleuri.

          Nous allons effectuer quelques courses dans un supermarché de Siorac et  près du parking, du tabac sèche sous un hangar.

          Nous allons passer la nuit au camping Du Pont de Vicq En Périgord au Buisson-de.Cadouin.

(N 44° 51' 13" ; E 0° 54' 38") ou (N 44.85361° ; E 0.91055°)

Tarif ACSI : 12 € la nuit + 0,40 € par personne pour la taxe de séjour.

Camping-car + 2 personnes + électricité et piscine.

Piscine que nous utilisons rapidement.

Étape du jour : 86 km