De Comillas à Potes

           A la fin du récit de cette journée, vous trouverez un diaporama où vous pourrez découvrir toutes les photographies du jour et quelques autres en plus.

         Pour les voir en mode plein écran, appuyez sur la touche F11 de votre clavier.

          Sous une pluie battante, nous effectuons les quelques kilomètres qui séparent Comillas du camping.

          La plage et le petit port de pêche de Comillas, dominés par de riches villas, ont du charme malgré de gros nuages noirs menaçants.

          Nous reprenons le camping-car pour aller vers la vieille ville. Nous trouvons un stationnement dans une rue (calle Marqués de Comillas) au pied du  palais de Sobrellano.

          Nous apercevons tout d'abord le vieux cinéma Campios qui nous rappelle les cinés de village des années 50 et 60 en France puis arrivons près de la fontaine de Tres Canos, érigée sur une petite place.

          Aujourd'hui, c'est le jour du marché mais peu de gens font leurs courses par ce mauvais temps. Des rues pavées nous conduisent vers des places agréables et de charmantes maisons.

          Nous visitons, de l'extérieur seulement, le petit palais de vacances El Capricho (le caprice) de style art nouveau réalisé par Gaudi.

        Pour bien l'observer, nous avons pris le chemin qui mène au Palacio de Sobrellano comme cela est suggéré à la page 127 de notre guide du routard.

          Cet édifice a une allure singulière, l’architecte y a mélangé des éléments arabes (azulejos, briques apparentes...) avec le style néogothique. Des balcons en fer forgé intègrent des bancs dos tourné au paysage, des carreaux de céramiques représentant des tournesols ornent entièrement la tour reposant sur quatre colonnes cylindriques et soulignent les façades en briques.

          Par ce même chemin, un peu plus haut, nous passons la chapelle-panthéon des marquis de Comillas.

          A côté, le Palacio de Sobrellano de style néogothique a été construit au XIXème siècle pour le marquis de Comillas, l'un des hommes les plus riches d'Espagne de cette époque ; il passait ses étés ici.

          L'ancienne Université pontificale se dresse sur la colline d'en face.

          Nous reprenons la route, admirons une petite ria peu après Comillas.

          Nous nous arrêtons quelques kilomètres plus loin sur un parking de la plage de Merón avant San Vicente de la Barquera et nous déjeunons tranquillement face à la mer, sous un soleil encore un peu pâlot mais bien présent.

          Nous reprenons la route et atteignons la belle ria de San Vicente de la Barquera et ses couleurs diverses. Nous ne visitons pas la ville, nous nous contentons d'une vue furtive sur la silhouette de son château fort, son port et sa plage de sable.

          Sortis à peine de San Vicente de la Barquera, nous retrouvons sa ria.

          Nous quittons la Cantabrie pour entrer dans les Asturies que nous laissons rapidement pour nous retrouver de nouveau en Cantabrie. Nous apercevons les pics d'Europe depuis un moment.

          Nous empruntons ensuite le défilé de la Hermida. Le fleuve Deva a creusé les gorges très étroites et encaissées où serpente notre route. Des filets métalliques protègent des chutes de pierre et des travaux sont en cours pour consolider les parois.

         Nous voici à l'église Santa María de Lebeña (visite : 1,50 € par personne), elle est entourée d'arbres bien verts et les oliviers largement séculaires de notre guide ont fait place à des oliviers morts ou moribonds. Le cadre est toutefois paisible.

          La petite église Santa María de Lebeña du Xème siècle témoigne de l'influence mozarabe en Cantabrie.

          La tour-clocher située à proximité est très récente (XXème siècle), le petit cimetière jouxtant l'édifice semble propice au recueillement.

Santa María de Lebeña

          A l'intérieur, des arcs en fer à cheval reposent sur des colonnes cylindriques surmontées de chapiteaux sculptés. Sur le devant de l’autel, des motifs solaires sont sculptés sur une grande dalle de pierre.

          A Potes, une sorte de fontaine dont l'élément central est un alambic nous rappelle que l'Orujo est l'eau de vie régionale, eau de vie que vous trouvez à vendre dans les boutiques situées sous les arcades de la rue principale. Il est aussi possible d'aller boire un verre de cidre de Cantabrie dans l'une des Sidrerias.

          Vous ne pouvez pas manquer de voir l'imposante tour del infantado, un cube de pierre du XIVème siècle par contre, comme nous, vous pouvez oublier de la photographier, sauf sur un second plan comme ci-dessous.

          Potes, c'est aussi un petit village montagnard avec ses ponts de pierres et sa rivière dominée par les maisons. Une balade, au hasard des rues étroites en arrière de la rue principale, est bien plaisante.

        Nous y découvrons cette entrée de maison que nous comparons à la photographie ancienne affichée sur un mur. Le poteau en bois et les fils de la ligne électrique ont disparu et nous n'avons pas rencontré de vaches dans la rue.

          Nous rejoignons le camping La Isla Picos de Europa de Potes/Turieno situé à quelques kilomètres.

(N 43°9' 27"; W 4° 39' 21") ou (N 43,1575° ; W 4,65611°)

Tarif ACSI 14 € (Camping-car + 2 adultes + électricité)

Wifi gratuit

Étape du jour : 96 km